« Colette Fantôme »

Petite sœur de la génération Nouvelle Scène Française !

Buridane est auteure compositrice au parcours émérite (Chantier des Francos, Prix Adami, lauréate du FAIR, coup de cœur de l’Académie Charles Cros). Elle a fait un passage très remarqué au Festival d’Avignon.
Son œuvre est toujours empreinte d’une grande dimension littéraire.
Mais attention, si elle écrit pour les rescapés de la vie, les âmes gothiques et les Virgin Suicides, ne croyez pas pour autant que c’est de la musique pour se pendre. C’est tout le contraire. C’est plutôt comme une danse tribale faite pour chasser les mauvais esprits et faire venir la pluie. Des chansons vaudous, des chansons qui lavent. Des chansons faites pour se dire que ça vaut le coup de se laisser faire, défaire et refaire par la vie. Faites pour laisser passer la lumière, faite pour les fous fêlés et les optimistes qui s’ignorent.

Après « Pas Fragile » et « Barje Endurance », elle revient avec un nouvel album « Colette Fantôme ». Sorte de poupée russe avec un mort, ce disque est un dialogue avec un fantôme, un rêve d’émancipation, une mythologie à écrire.

« Une voix qui murmure avec la puissance d’un hurlement ».

Les Inrockuptibles

Réalisé par Féloche, « Colette Fantôme » nous promène en douceur sur le chemin de la résurrection. On retrouve sur le disque des chansons intrépides à la plume incisive, à la tendre noirceur et à l’urgence éperdue, à la fois ombre et lumière, qui scintillent dans un crépitement de mandolines.

… Loin d’être un “Total Fiasco”, ce morceau, dépeint la vie de la demoiselle mélancolique, qui tombe et se relève. Le titre éponyme parle de la vie de Colette, alter égo de Buridane qui fantasme sur ses délires. Voyage chez les “slaves”, sur fond d’instruments traditionnels des Balkans, avant d’aller sous la “pluie vaudou” pour éteindre l’incendie d’un amour un peu trop brûlant et exorciser les démons de la miss.
Elle essaye également d’étouffer ses désirs qui “Tambourine” trop fort dans sa poitrine et finit par “Chasser la nuit”, pour mieux renaître au grand jour. Buridane, vous envoie également en orient sur “Ni kalifa ala ma”, dans une danse envoûtante et sensuelle. “Game over the rainbow” et “Tombeau” clôturent le disque, car il faut une fin à tout, même à la vie. Un disque plein de poésie, triste et cruel.

Céline Dehédin

Buridane – chant, guitare, piano/Jean-Sébastien Soulard – guitare, charango, piano

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Le concert aura lieu dans la salle Grace Kelly de l’Etincelle.